Pour quelles raisons et que puis-je faire ?
Lorsqu’il est encore petit, il apprend, découvre de nouvelles choses, ses neurones travaillent la nuit pour assimiler tout ça. C’est une étape normale de son développement et entre 1 ans et 1,5 ans il peut alors se réveiller plusieurs fois par nuit.
Vers 2-3 ans, le cerveau se réorganise et l’angoisse de la séparation peut refaire surface (je vous renvoie à l’article que j’ai écrit sur ce thème). A cet âge les cycles de sommeil se décalent aussi et il pourrait ne pas vouloir aller dormir à 20h.
Le sommeil commence à se consolider vers 2 ou 3 ans et devient généralement nocturne entre 3 et 6 ans.
Les cycles de sommeil évoluant avec l’âge, la transition entre les phases peut provoquer des réveils et des terreurs nocturnes. Les terreurs nocturnes durent entre 1 à 5 min, voire plus chez certains enfants et sont impressionnantes, mais il n’a pas conscience de la présence de ses parents ni de son environnement, car il n’est en fait pas réellement réveillé.
Un enfant est une vraie éponge, son anxiété nocturne peut aussi être accentuée par un élément perturbateur : des tensions familiales, un petit souci qui s’est produit la journée, un deuil …
Si vous êtes toujours stressé, pressé le matin, il va le ressentir aussi et pourrait associer le stress matinal au coucher/lever. Il pourrait alors refuser d’aller dormir.
Alors que faire ? Voici quelques pistes.
L’accompagner dans son endormissement mais sans trop le solliciter, instaurer des routines simples et calmes : un câlin, un massage…
S’il a entre 2 et 3 ans, ne pas le forcer à aller se coucher à telle heure, respecter son rythme et attendre les 1ers signes de fatigue pour le mettre au lit.
Organisez-vous pour être moins stressé le matin, par exemple en vous levant 10 min plus tôt ou en préparant la table du déjeuner la veille…
S’il s’agit d’une terreur nocturne où il n’est pas vraiment réveillé, ne le réveillez pas, attendez qu’il se rendorme. Je vous renvoie à l’article de « naître et grandir » si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet :
© Laetitia Di Cristofaro
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